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JE VEUX ME LANCER, C’EST QUAND LE BON MOMENT ?

 

Vous avez un super projet mais vous ne savez pas quand est le “bon moment” ? Levons le mystère : il n’existe pas de bon moment. 

 

On a identifié pour vous les 5 questions qu’un entrepreneur qui aimerait se lancer a tendance à se poser.

 

1/ Il n’y a pas de bon ou mauvais moment

 

Pour savoir quand il faut se lancer, la situation est souvent celle-ci : une opportunité, un manque, ce petit quelque chose qui te fait prendre conscience qu’il y a une idée qui est en train de naître et de se développer au sein de soi.

 

“Cette idée, elle va mûrir dans ton esprit jusqu’à ce que tu te poses de plus en plus la question de l’action, et donc de l’entrepreneuriat” selon Hervé Sultana, start-up manager chez Entrepreneurs dans la Ville.

 

Le bon moment c’est le moment ou mentalement, tu es prêt à rentrer dans une démarche entrepreneuriale.

 

Lorsque vous vous trouvez au sein de cette dernière, c’est aussi accepter le fait de changer une façon de fonctionner et une grande partie de son organisation et de sa vie, notamment son alignement vie pro/vie perso qui fera la différence.

 

Il faut se mettre en mouvement pour essayer de valider ou d’invalider son idée. Il est donc important d’être dans cet état d’esprit  : de vouloir agir, de vouloir confronter son idée à la réalité, voir s’il y a un “vrai” besoin et pas juste une frustration personnelle.

 

Bien sûr, ce temps de maturation peut être plus ou moins long selon les personnes.

 

2/ Il y a t’il un âge pour se lancer ? 

 

Clairement, non. On est tous différents, on a tous des parcours, des expériences, des connaissances, des aptitudes complètement différentes et c’est vraiment quelque chose au fond de soi qui va nous mettre en action, le “bon âge” c’est quand cette sensation te dépasse.

 

De ce fait, il peut y avoir des jeunes d’à peine 16 ans complètement  matures pour entreprendre,  avoir cette envie d’agir et cette vision entrepreneuriale. Au contraire, des personnes plus âgées à qui ça ne traverse pas du tout l’esprit. 

 

Finalement, que tu aies 16 ans, 20, 25, 30, 50 ans… quand c’est plus fort que toi, que tu sens que tu dois agir, c’est le moment de le faire. 

 

La question de l’âge n’influe pas pour se lancer : il n’y a pas de profils meilleurs que d’autres.

 

 

3/ Il y a t’il des personnes plus apte à se lancer que d’autres ? 

 

 

Il existe des personnes pour lesquelles c’est inné d’avoir envie de faire des choses.

Il existe également des personnes qui avancent par opportunisme : il va se passer quelque chose dans leur vie, ils vont rencontrer quelqu’un, ils vont entendre parler de quelque chose. C’est ainsi qu’une évidence va se dessiner à leurs yeux : ils rentreront dans la fameuse démarche entrepreneuriale en se mettant à l’action.   

 

Encore une fois, à n’importe quel âge et dans n’importe quelle situation. 

Il y a pas de personne type mais il y a une façon de capter l’extérieur qui te fait réagir.

 

 

4/ Et du coup, c’est quoi le vrai mauvais moment / le vrai bon moment ? 

 

Le mauvais moment, c’est quand l’idée ne trouve pas son marché. C’est pourquoi  la phase d’exploration du marché, les études marketing, la définition de sa cible etc… sont d’une importance capitale pour poser les bases d’un projet solide.

 

Il peut y avoir des entrepreneurs précurseurs avec des projets innovants (ou pas), ou le public n’est pas prêt, il est donc compliqué de commercialiser une offre pertinente. On dit qu’il n’y a pas de product market fit : le bon produit ou service en réponse aux besoins du marché. Souvent le projet ne peut pas décoller.

 

Au contraire, ceux qui ont trouvé leur marché parviennent à se lancer. Ils ont su saisir une opportunité au moment où ça devenait le plus intéressant. 

Exemple concret : le marché de la cryptomonnaie.

 

Exemple encore plus concret : Sophia et Maryam, entrepreneures de la promotion Lilloise 2021, créatrice d’une box de lingerie et d’une sandwicherie avec une offre gourmande, l’entrepreneuriat est arrivé comme une évidence, elles ont eu ce besoin de créer.

 

Pour Sophia, il n’y a pas réellement d’âge mais plutôt des moments de vie plus propice à l’entrepreneuriat où l’on se dit “là, c’est le moment!”; tout dépend de la personne, rien n’est transposable. Après être devenue manager, ce qui lui a permis de prendre conscience de ses compétences d’encadrante, Sophia a eu une impression de « stagnation » qui l’a poussée à se lancer. 

 

Pour elle, ce “bon moment » c’est une rupture où on ne trouve plus sa place dans le salariat, un moment où son accomplissement professionnel et personnel passe par l’entrepreneuriat; pour elle, ce fut l’ennui au travail ainsi que des changements de sa vie personnelle mais toutes les expériences sont différentes.

 

5/ Faut-il avoir de l’argent pour se lancer ? 

 

Pour se lancer, l’argent n’est pas une nécessité pour le projet. Par contre, que l’entrepreneur soit dans une situation financière suffisamment stable pour être concentré à 100% sur son projet est important. 

 

Cela signifie être entouré par des personnes qui peuvent assumer certaines dépenses du quotidien (ex : conjoint(e)), avoir de l’argent de côté, bénéficier d’indemnités chômage etc…) Tout ce qui permet vraiment à l’entrepreneur(e) de ne pas se préoccuper d’autre chose que la réussite de son projet. Cela permet de se donner du temps et de rester focus et donc d’avancer. 

 

Ensuite, certes, l’argent est un accélérateur dans un projet entrepreneurial, cela signifie qu’il permet d’aller plus vite, mais n’est en aucun cas une nécessité. 

 

Évidemment, c’est relatif à la typologie du projet, on peut dans la majorité des cas, lancer une démarche entrepreneuriale sans un gros volume d’argent mais il faudra surement à des moments clés aller chercher des ressources financières afin de développer l’activité. 

 

Pour caricaturer, on ne monte pas un projet industriel de la même manière qu’une activité individuelle de conseil.

 

Le mot de la fin ? 

 

Ne pas chercher d’excuses pour faire ! Quand on a une idée, il faut être dans l’action et vite aller tester sur le terrain pour voir si il y a un intérêt ou pas.

 

➡ Tester tout le temps, aller rencontrer les gens, les utilisateurs finaux, valider qu’il y a un intérêt, que les caractéristiques du produit ou du service répondent à un véritable besoin.

 

➡ Ne jamais rester seul et autocentré, toujours se confronter aux autres pour avoir suffisamment de données et de feedback pour choisir d’y aller ou pas, pour prendre des décisions, l’avenir dira si elles étaient bonnes ou mauvaises. Dans tous les cas, ce sera sans regret.

 

En clair, plus on recueille des informations, plus on apprend, plus on est curieux et ouvert aux autres, mieux on se connaît, et plus on se sent prêt, et par conséquent, plus on sera réceptif pour déterminer quel est “le bon moment” d’entreprendre. 

 

 

 

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